Falcon Speed, de Rocroy Saint-Vincent de Paul au circuit de Silverstone…

F1 In schools est une compétition qui, depuis 25 ans, propose à des étudiants ET/ou des lyceens du monde entier de monter et de gérer leur propre écurie de F1 miniature, DE LA CONCEPTION de la voiture (propulsée par gaz comprimé) à la recherche de sponsors en passant par le financement et la communication…

… 2 élèves de rocroy, baptiste stipa et JOSEPH PLA DEKHIL (tous deux en terminale NAUSICAA), accompagnés de théo stipa (frère de BAptiste et élève en terminale à louis le grand) et Iris BADEZET-DELORY (en 1ère au lycée marcq institution à lille), se sont jetés dans l’aventure en créant l’écurie Falcon speed. Ils se sont qualifiés il y a peu pour les finales mondiales qui se dérouleront du 10 au 14 juillet 2022 au mythique circuit de silverstone, au royaume-uni !!!

Joseph, Théo et Baptiste

En effet, après avoir passé une semaine au Centre d’Excellence F1 In Schools France au circuit Paul Ricard pour réaliser des tests sur ses voitures et affiner son projet, l’écurie FALCON SPEED a été sélectionnée pour représenter la France lors des finales mondiales. Le projet a été jugé comme le plus abouti de tous ceux qui concourraient cette année.

C’est la première fois qu’une écurie française participera aux finales mondiales. Une première grande victoire pour eux.

Rocroy Saint-Vincent de Paul ne pouvait que les accompagner dans cette folle aventure, et c’est tout naturellement que l’établissement est devenu l’un des sponsors de FALCON SPEED. Le Monde de Rocroy ne manquera pas de vous informer des résultats de l’écurie. En attendant, vous pouvez écouter l’interview de Baptiste, Joseph et Théo qui vous explique le concept de F1 In Schools et leur projet.

Le site de FALCON SPEED : http://falcon-speed.com/

Le site de F1 IN SCHOOLS France : https://f1inschools.fr/

UNE FRESQUE MURALE DANS LA COUR DE PETRELLE / 2 : un portrait de l’artiste Amy Jones

Après la présentation du projet initié par Frédérique martin, professeure d’anglais, Ambroise thomé nous brosse un portrait de l’artiste franco-américaine Amy jones

Amy Jones est une artiste Américaine de trente ans qui vit à Paris. Elle a été naturalisée en 2019. Elle se décrit comme une artiste, une illustratrice et, une positive person. Amy a un mantra: what is mean to be, will be. Ce qui signifie :  ce qui doit arriver, arrivera.

Elle a tout d’abord habité dans le Tennessee puis a beaucoup déménagé par la suite, Florida, Chicago pour une école d’art puis de nouveau Tennessee pour une buisness school. Si elle habite en France aujourd’hui c’est qu’elle a choisi le français comme 2ème langue en 6ème. Plus tard dans sa scolarité, Amy a fait un programme Erasmus en France pendant 5 mois, a adoré notre merveilleux pays, et a décidé de revenir pendant cette fois 6 mois. Ce fut pendant ces séjours qu’elle est tombée amoureuse de la France et qu’elle a donc naturellement décidé d’y rester. La dernière étape de son cursus scolaire s’est déroulée en France, en effet, Amy a fait un master en communication à la Sorbonne.

Amy Jones

59 RUE DE RIVOLI

Le 59 rue de Rivoli est un squat d’artiste à Paris. Il est composé de 20 artistes « permanents » et de 10 artistes temporaires qui sont choisis sur portfolio. En 2012, Amy a fait un stage, au 59 rue de Rivoli, dans l’administration. C’est ce qui lui a donné envie de revenir présenter son portfolio. Elle a donc pu y faire 10 mois de « résidence » pour présenter ses œuvres.

Amy a créé un e-shop pour ses projets et développe des DIY (Do It Yourself). Elle a fait de nombreuses collaborations avec diverses marques ou entreprises tel que « Le Slip Français ».

Depuis peu, elle s’est aventurée dans une autre région de l’art : les fresques murales.

Ambroise Thomé – 1ère Orphée

Le site d’Amy Jones : https://studio.jonesie.fr/

Visite de l’atelier d’Amy Jones au squat 59 de Rivoli – photos Gaïa ROCHE

#Elèvetonblob, de la station spatiale ISS aux labos de Rocroy…

Cette année, les classes de 6ème ont participé à l’opération #Elèvetonblob, initiée par le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales), qui a vu l’astronaute français Thomas PESQUET emmener dans ses bagages 4 blobs dans l’espace à bord de la station spatiale ISS afin de réaliser des expériences, dans le but notamment de vérifier une hypothèse émise par la scientifique Audrey DUSSUTOUR. Qu’est-ce qu’un blob ? Quelle était l’hypothèse de Mme DUSSUTOUR ? Quelles expériences ont été menées par Thomas PESQUET et par nos élèves de 6ème ? Vous saurez tout en lisant cet article écrit à six mains par Bilel AÏT IHYA—GALLARD et Romane SUIRE (6ème5), Camil EPHREM BOUSTANY et Elie CERISIER (6ème4), Asael SEGUY et Molka BEN KACEM (6ème6) ; et en écoutant leur interview de Céline PETIT, leur professeure de S.V.T.

     Grâce au CNES le centre national d’études spatiales nous avons eu la chance d’étudier le « Physarum Polycephalum”, c’est-à-dire le blob.

Le blob, dont le vrai nom est Physarum Polycephalum, est une espèce unicellulaire de myxomycète de l’ordres des pharysales. N’étant ni animal, ni végétal, ni champignon, le blob est certes une espèce sans cerveau mais doté d’une intelligence incroyable. Il fascine nombre de scientifiques, dont la française Audrey DUSSUTOUR, spécialiste des fourmis et des organismes unicellulaires, et dont l’hypothèse est à la base de l’opération #Elèvetonblob avec l’ISS et le CNES : comment le blob réagit-il dans un environnement avec peu de gravité tel que l’espace ?

Thomas Pesquet, l’astronaute français, a donc emporté quatre blobs dans la station spatiale internationale (ISS) pour étudier son comportement en l’absence de gravité : deux pour le « protocole Exploitation » et deux pour le « protocole Exploration ». Ils ont été mis dans des « Blobcells » (boîtes pour les blobs), percées de deux trous : un pour le courant de l’appareil photo pour le timelapse et l’autre pour l’eau. L’ensemble des classes de 6e ont reproduit en cours de S.V.T les deux mêmes expériences.

Le « protocole Exploitation ».

Cette expérience consiste à poser une schlérote sur un papier-filtre ou une gélose d’une boîte de Pétri. On verse de l’eau sur la schlérote pour le réveiller et nous observons ce qui se passe.

Le « protocole Exploration ».

Cette expérience consiste à positionner une schlérote (blob endormi) au centre d’une boîte de Pétri, le fond de la boîte de Pétri est recouvert d’un papier-filtre ou d’une gélose. Puis on place quatre flocons d’avoine à la même distance les uns des autres du Blob.

Nous avons pu observer leur comportement et leurs déplacements. Certains blobs sont morts au cours de l’expérience, ce qui nous a permis d’apprendre qu’avant de mourir, les blobs sporulaient (se reproduisent par spores) permettant à l’espèce de continuer à se développer. Nous avons aussi pu les filmer pendant une semaine et, en faisant une photo d’eux toutes les 10 minutes, réaliser notre propre timelapse.

L’interview de Mme PETIT, avec des questions posées par Bilel, Molka, Asael et Romane, illustrée par des photos et le timelapse réalisés en classe

POESIE…

L’auteur de ce poème entend rester anonyme. Nous pouvons juste dire qu’il fréquente les salles de cours de Pétrelle, et aime jouer avec les quatrains et les alexandrins…

LE SOLEIL S’ETAIT TU

Le soleil s’était tu et le vent nous grondait.
Adossé sur la digue où le sable dormait,
J’inclinais au sommeil en te regardant lire
Quand tu me demanda en lâchant ton sourire

– Sais-tu pourquoi la mer nous semble aussi glacée ?
L’eau me parait plus trouble et encor plus salée,
Nous étions venus il y a fort longtemps,
Et j’ai le souvenir d’un endroit plus clément…

– Depuis qu’Ils ont changé notre soleil de place
Certains lieux sont couverts par un manteau de glace.
Une algue brune était agrippée à ton pied
Ne t’en occupes pas je viens de l’enlever…

– Pourrions-nous nous sauver ? Ce rivage est lassant ;
Les vagues chantent faux quand le froid est pesant.
Pourquoi a-t-il fallu que tout change si vite ?
La vie d’avant me manque et mon livre s’effrite.

– Ne parle pas trop fort ! Je les ai entendu,
Reste silencieuse ou nous sommes perdus.
Ils nous cherchent encor, et ratissent les plages.
Pour la dernière fois profitons du rivage.

Saturne se couchait quand Ils sont apparus
Et remplissait le ciel que tu ne voyais plus.

Mystérieux? Oppressants? Fascinants? Nos regards impressionnent les vôtres!

un article d’Arthur Carrère, 1ère7 Phenix photos Arthur Carrère, Marie de Lauzon

À l’initiative des groupes d’art plastique de l’année 2020/2021. Vous avez peut-être eu l’occasion de remarquer ces fragments de visages, ces yeux transmettant diverses émotions. Nous avons reçu de nombreux commentaires qui laissaient paraître des doutes, des questionnements vis-à-vis de ces œuvres.  Laissez nous donc vous expliquer notre démarche et ce qui nous a amené à les exposer.

Pour la petite histoire…

Décembre 2019, nous voilà tous masqué(e)s. Bâillon de nos expressions faciales, ce morceau de tissu était comme castrateur de nos émotions. MAIS, ceci dit, cela a permis à chacun de redécouvrir ce que nos yeux avaient à dire. C’était donc un parfait objet d’étude et de recherche pour les jeunes artistes de Rocroy.

Commencement…

Chacun de nous prenait un selfie, capturait uniquement son regard (c’était l’objet d’étude), en travaillant à le rendre le plus expressive possible. Une fois imprimés, nos gros yeux allaient nous servir de modèle pour la reconstitution sur grand format.

Technique…

Ensuite, la technique de la mise en carreaux : une technique de la renaissance italienne permettant de grandir une image en conservant les proportions. Après ceci, c’est alors tout un travail de matière au fusain. Chacun avançait alors à son rythme, évitant le plus possible le blocage de la page blanche. Nous y avons passé un mois à travailler les détails et à bien respecter les proportions.

Finale…

Les efforts terminés, voilà qu’il nous est venu une plus grande idée. Il fallait les afficher, que ces mois de travail soit montré au monde ! Enfin au moins à quelques personnes… Nous les avons donc photocopiés avec l’aide appréciée et précieuse de nos professeurs d’art. Nous avons ensuite eu la chance d’exposer à l’Université d’art Paris1 Panthéon sorbonne (que nous remercions chaleureusement). Finalement, il nous fallait un moyen d’afficher ses expressions sur les sites de Rocroy et Pétrelle. Après schématisation et validation des organisateurs, nous vous proposons donc aujourd’hui d’admirer ses années de travail un peu partout dans les deux établissements collège/lycée.

Tous les remerciement au groupe d’art plastique mais particulièrement aux professeurs dans la concrétisation de ce projet. Un honneur de pouvoir exprimer son art. L’entièreté des membres de l’option art plastique vous souhaite une joyeuse nouvelle année.

Dans les couloirs de Pétrelle…
Au 1er étage…
Sur la cour du haut du site du 106 rue du Faubourg Poissonnière…
Escaliers de secours, toujours sur la cour du haut du 106 rue du Faubourg Poissonnière…
Sur les casiers…
Sortie de secours du réfectoire…