Reportage photo, vidéo et interview de la collecte organisée avec les élèves du lycée de Rocroy en partenariat avec la Banque Alimentaire en 2019









Reportage photo, vidéo et interview de la collecte organisée avec les élèves du lycée de Rocroy en partenariat avec la Banque Alimentaire en 2019
QUI SOMMES NOUS ?
Amnesty International est une organisation non gouvernemental international, c’est à dire indépendante de tous groupes politiques, religieux ou économiques.
Amnesty International a été créer en 1961 par un avocat britannique du nom de Peter Benenson, suite à l’action visant à libérer deux étudiants portugais condamnés à mort pour avoir porter un toast à la liberté dans le régime totalitaire du Portugal. Benenson a relevé le défi de mobiliser des personnes en masse pour agir pour d’autres personnes. Repris dans des journaux du monde entier, son appel à l’action marque la naissance d’Amnesty International qui prendra pour symbole une bougie en référence au proverbe chinois : “Mieux vaut allumer une bougie que maudire l’obscurité”.
Tant que des personnes ne pourront jouer de leurs droits, la bougie d’Amnesty International, symbole de ses combats, restera allumée !
La vision d’Amnesty International est celle d’un monde où chacun peut se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration Universelle des droits de l’Homme de 1948 et dans d’autres textes internationaux relatifs aux droits humains. Nous avons 4 grandes thématiques de travail :
-“Défendre les libertés”, c’est à dire soutenir et protéger les défenseurs de droits humains, les prisonniers d’opinion… De défendre la liberté d’expression, de religion, d’association et de manifestation.
-“Accès à la justice”, à savoir l’accès au droit à tous, à lutter contre la peine de mort et la torture et exiger la responsabilité des entreprises.
-“Protection des civils dans les conflits”, c’est à dire de faire respecter le droit international humanitaire, garantir la protection des réfugiés…
-“Lutte contre la discrimination”, à savoir qu’il faut combattre toutes les discriminations sur l’origine, la religion, le genre ou l’orientation sexuelle. Mais aussi la défense des droits économiques, sociaux et culturels c’est à dire l’accès à l’éducation, au logement… Amnesty International agit en publiant des rapports annuels sur l’atteinte aux droits humains commises dans le monde. Mais aussi en faisant des actions de sensibilisation par des organisations de conférences, débats, projections de films… (ce qu’on fera en masse au sein de notre lycée) et des actions publiques comme des manifestations, des marches, des simulations…
Amnesty au sein du lycée Rocroy
L’Antenne Jeune de Rocroy est une entité à part entière de la section française d’Amnesty International. Nous la représentons dans le lycée et nous pouvons entreprendre nous mêmes des actions de notre propre chef. On fera beaucoup d’actions durant l’année, accompagnés du CVL, mais aussi des délégués de classe, éco-délégués, des professeurs. Des interventions seront faites majoritairement pendant les heures de FHS.
Nous serons parrainés par le Groupe Local d’Amnesty International Lafayette, qui nous fourniront des fonds pour nos actions et nos projets. Ils nous aideront également lors des interventions en échange de notre aide pour leurs actions !
L’Antenne jeune de Rocroy a déjà effectuer une action. Plusieurs lycéens se sont réunis sur Paris afin de participer à une collecte de mégots. Munis de gants et de bouteilles, ils ont fait le tour de Paris 10 pendant une bonne heure, pour ramasser chaque mégots. Le résultat a été incroyable, une dizaine de bouteilles remplies !
Ils ont donné de leur temps pour cette action très importante qui aide à sauver notre planète !
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter :
Harishan (2nde2), le Responsable de la structure
Juline (2nde6), la Secrétaire Général
Thaïs (2nde1), la Secrétaire Général
N’hésitez pas aussi à aller faire un tour sur notre site internet : amnestyrocroy.fr
Cette année, Rocroy propose pour la première fois l’AS escalade le mercredi après-midi pendant deux heures. La plupart du temps, l’escalade se passe à la Porte de Clichy, dans le gymnase Biancotto ; et une fois toutes les cinq semaines, le groupe se rend à Pantin, au club d’escalade Mur-Mur. Là-bas, nous pouvons escalader en « bloc » – une technique de monte sans avoir besoin d’être attaché, car le mur ne dépasse pas 4 mètres – et en « corde », où les murs montent jusqu’à 15 mètres. Lorsque nous montons en corde nous devons obligatoirement être trois : l’un monte, l’autre l’assure grâce à la corde et le dernier contre assure en cas de problème. De la 6ème à la 2nde chacun monte à son rythme grâce à un système de couleurs qui correspond à des niveaux de difficultés différents.
Interview de M. LEFRAN :
Pourquoi vouloir créer l’A.S escalade ?
Nous avons voulu créer l’AS escalade parce qu’on cherchait une AS qui change de ce qu’on a l’habitude de faire en cours à Rocroy, pour essayer d’intéresser plus d’élèves et essayer surtout de toucher des filles ; car à l’AS il n’y a pratiquement pas de filles. C’est également une activité que j’apprécie, que l’on peut faire à l’intérieur et donc nous ne sommes pas dépendants des intempéries comme cela peut être le cas en EPS. Enfin nous avons créé l’AS escalade pour que les terminales ayant choisi escalade en sport pour le bac puissent s’entrainer.
Quelles qualités faut-il pour faire de l’escalade ?
Il faut être souple, un minimum musclé, tonique, ne pas avoir le vertige et avoir un bon sens de communication pour travailler avec son assureur. Il faut également avoir une bonne tactique pour savoir où monter et savoir bien se placer pour trouver un équilibre
Qu’est ce que l’escalade apporte ?
L’escalade apporte, dans un premier temps, le calme, la concentration mais aussi de la confiance en soi et en son partenaire. Il faut également respecter des règles pour agir en sécurité. Et enfin au niveau moteur, l’escalade apporte du dynamisme et de la souplesse.
L’escalade ne se fait-elle qu’en salle ?
Sur Paris, nous n’avons, malheureusement, pas de structure naturelle mais beaucoup de salles qui nous permettent de nous entrainer. En effet, je vois la salle comme un endroit d’entrainement pour pouvoir après le réinvestir en plein air.
L’AS Escalade va-t-elle évoluer ?
Nous avons notre gymnase classique avec peu de voies et de hauteur ; nous avons la chance de pouvoir aller, à peu près une fois pas mois, à Mur-Mur, qui est une très grande salle où il y a beaucoup plus de hauteur, beaucoup plus de diversité de voie, et en fin d’année nous avons programmé une sortie à Fontainebleau pour faire du bloc sur des rochers qui mesurent entre 3 et 5 mètres à peu près, ce qui nous permettra de retrouver l’essence même de l’escalade.
Récemment nous avons organisé au sein du lycée un festival d’art. Nous voulions offrir l’opportunité aux élèves de pouvoir exprimer leur talent artistique et égayer la vie du lycée. Dans notre scolarité, l’art n’est pas toujours valorisé alors que de nombreux élèves y consacrent une grande partie de leur temps et vont y évoluer l’année prochaine.
Le Festiv’Art était donc né !
Durant trois jours, les élèves ont pu accrocher leur dessins au mur. Nous avions établi deux thèmes, ‘Fantastique’ le 1er jour puis ‘Corps et modèle vivant’ qui permettaient de garder une ligne directive. Nous avons également organisé un mini concert : une violoniste, une pianiste, des enregistrements, des chants… Je pense que ce moment a été apprécié par l’ensemble des élèves qui ont pu partager des moments inédits !
Hortense, TS, membre du CVL
Il y a de cela quelques semaines, une étrange affaire est venue perturber le quotidien si bien rangé de notre lycée.
Peu après les vacances de la Toussaint, une rumeur s’est répandue dans les couloirs pétrelliens. Selon cette dernière, des cailloux auraient été jetés depuis une fenêtre du dernier étage et seraient tombés dans la rue. Cela aurait pu entrainer des blessures graves et la police aurait même été contactée.
Afin de mettre cette histoire au clair, Adeline Ni, Rose Perthuisot et moi-même sommes allées demander plus de renseignements à madame Rouillé.
Les cailloux jetés étaient initialement exposés pour décorer la salle des Terminales ES2, et se trouvaient donc dans cette classe depuis l’année dernière. Les pierres étaient ornées de diverses citations de poètes tels que Baudelaire ou de mots écrits en japonais. Après avoir reçu ces jets de cailloux, l’entreprise possédant le bâtiment face au lycée a décidé de porter plainte, l’un des employés ayant pu être blessé.
Madame Rouillé fut alors convoquée par la police et des détails lui furent donnés. En effet, la pierre concernée avait été projetée si violemment qu’elle avait réussi à briser une verrière venant d’être remplacée et avait failli toucher une personne au crâne, ce qui aurait pu la blesser voire la tuer.
Après cela, une mise en commun de l’emploi du temps de cette classe et de la classe voisine avec l’horaire de l’incident fut réalisée. Il a été déclaré que les pierres furent jetées durant trois jours deux mercredis et un jeudi et cela sur les temps de récréation. Les noms des professeurs ayant des créneaux proches des moments indiqués, ainsi que ceux des élèves des deux classes furent donnés à la police. Cette dernière a appelé les professeurs et convoqué les élèves un par un.
Aujourd’hui,l’enquête pour déterminer les responsables est toujours en cours. On peut se rendre compte de la gravité de ces gestes grâce à la photo que l’on a de la pierre qui a brisé la verrière. Le caillou -plutôt gros- est pourtant fendu, ce qui démontre la force avec laquelle il est venu percuter la vitre. Sur celui-ci, une citation de Baudelaire est inscrite. Un autre caillou retrouvé par les policiers portait cette inscription : « すいか ». Littéralement : « pastèque ».
Serait-ce un indice ?
Charlène Ledru
Merci à Madame Rouillé pour le temps accordé afin de rendre la création de cet article possible.